Ancienne fonderie Baly-Collard
Bâtiments visibles de l'extérieur, entreprise privée
La fonderie Blay-Collard est fondée en 1882 par Gabriel Blay pour produire de la fonte malléable. Reprise en 1906 par son épouse Marie Collard sous le nom de Fonderie Veuve Blay-Collard, l'usine est réquisitionnée par l'armée allemande durant la Première Guerre mondiale, et son matériel est emporté. L'activité reprend en 1920, et la fonderie devient Blay et Laurent en 1922 sous la direction de Pierre Lucien Blay et Edmond Laurent. Longtemps familiale, elle évolue en Ardennes Fonderies, spécialisée dans la fonte malléable. En 1962-63, le site est repris par Gillet Roquigny, manufacture de quincaillerie, avant de cesser la production en 1978. Aujourd'hui, l'entreprise E.A.I. y réalise de l'anodisation.
La halle de fonderie d’origine (1882) se distingue par des murs en calcaire de Dom-le-Mesnil, un toit à longs pans en ciment amiante et des demi-baies en plein cintre. Une extension en brique avec charpente métallique apparente, construite dans les années 1920-30, complète l’ensemble. Les bureaux, reconstruits dans le prolongement de la halle, et trois bâtiments en parpaing de béton pour les bains d’anodisation datent des années 1960.
La halle de fonderie d’origine (1882) se distingue par des murs en calcaire de Dom-le-Mesnil, un toit à longs pans en ciment amiante et des demi-baies en plein cintre. Une extension en brique avec charpente métallique apparente, construite dans les années 1920-30, complète l’ensemble. Les bureaux, reconstruits dans le prolongement de la halle, et trois bâtiments en parpaing de béton pour les bains d’anodisation datent des années 1960.
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