Détail de l'itinéraire
Description
Appelée encore Haybes –la-Jolie ou Haybes-la-Rose pour ses toits en ardoise allant du violet au bleu en passant par d’incomparables nuances rosées, Haybes – la – Martyre aussi, pour avoir subi de lourds tributs lors de la première guerre mondiale. Mais la reconstruction a permis à Haybes de bénéficier d’une architecture unique avec ses toits issus des anciennes ardoisières, et ses belles demeures de maître.
La place de l’Hôtel de ville, entièrement rénovée offre ses beaux pavés brillants et sa fontaine rafraîchissante. On pourrait aussi l’appeler Haybes – la – fleurie avec les efforts faits par la Municipalité.
L’INDUSTRIE ARDOISIÈRE
L’ardoise était exploitée dans la région depuis l’époque romaine. Au 19ième siècle, avec le développement du chemin de fer et des machines, l’ardoise devint une réelle activité industrielle et joua un rôle économique essentiel.
Les ardoises ardennaises étaient d’une grande variété de modèles et trouvaient un emploi facile pour la couverture des toits. Très dures, très fissiles, les ardoises violettes de Fumay étaient de premier ordre.
Des coûts de production élevés, des entreprises de petites tailles, la concurrence d’autres matériaux de couverture (tuile d’argile, shingle) entraînèrent la fermeture des dernières ardoisières en 1971.